Moto

Ma première chute à moto

De
le
2 septembre 2018
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Et voilà, ma première chute à moto. Une simple chute dans les graviers. L’occasion de reparler de la « bonne » trajectoire et d’expliquer pourquoi il y a du gravier partout ! Mais surtout d’essayer de comprendre pourquoi j’ai chuté bêtement… Et vous, comment auriez-vous négocier ce virage ? Quelle allure adoptez-vous sur ce genre de route ?

Avant propos

Si dans certaines séquences j’ai un ton plutôt joyeux ce n’est pas une mise en scène pour la caméra. Considérez cela comme un rire nerveux. Il n’y a rien eu de grave non plus, ce n’est pas un crash à haute vitesse, d’où mon attitude calme et non alarmiste.
Pour info cette CB650F SP avec ABS fait 208 kg tous pleins faits. Sans être un poids lourd ce n’est pas forcément une évidence pour la relever seul, surtout sur un sol non stable.
Enfin, le putaclick, ou clickbait en anglais, est une technique qui vise à mettre dans le titre et/ou dans la miniature un contenu qui n’est pas du tout en rapport avec la vidéo publiée dans le seul but de provoquer des clics. Ce n’est PAS le cas de cette vidéo. Le titre est réaliste (une chute dans les graviers) et l’image est extraite de la vidéo (ma moto à terrain dans un virage). Les premières secondes indiquent clairement le sujet abordé dans la vidéo. Ainsi, tous les commentaires parlant de putaclick seront ignorés.

La vidéo

Pourquoi du gravier ?

La technique de gravillonnage permet de protéger la chaussée et cela ne peut être effectuée qu’avec des température de plus de 10°C. Le coût réduit favorise également son usage dans des routes à faible passage. Un mal pour un bien car à vouloir réparer la chaussée cela cause des pertubations pendant quelques semaines, le temps que le gravier se tasse avec le passage des véhicules.

Et là où les départements du Gard et de la Lozère sont très mauvais c’est qu’ils n’indiquent aucune alerte autre que le panneau « danger » et la limitation à 50 km/h (qui est d’ailleur trop élevée !). Sur l’extrait de la vidéo que j’ai partagé en Savoie ou lors d’une balade en Ardèche, j’ai vu des panneaux pédagogiques et informatifs qui indiquent clairement la longueur de la zone de gravier, la durée des perturbations et l’incitation à changer de route. Car en effet, après un certain temps, il doit y avoir un phase d’aspiration du surplus des graviers rejetés. J’attends encore de savoir quand elle aura lieu sur les routes touristiques des Cévennes… Un bon orage balayera sûrement ça de lui même dès l’automne.

Les causes ?

Vitesse, trajectoire, regard ? Quel a été mon ou mes défauts ? Sûrement pas la vitesse, bien loin des 50 km/h autorisés dans cette zone de gravier. Je suis à 15 km/h dans le virage et à même pas 5 km/h au moment de la chute (donc presque à l’arrêt).
La trajectoire sur l’extérieur, donc à droite pour ce virage à gauche est tout à fait normale. Mais la zone n’ayant pas été aspirée des graviers rejetés, elle est impraticable. Chose que je n’avais pas vu puisque le virage était à l’ombre et mon écran (visière) était encore teinté.
Enfin, le regard n’est pas optimal. Oui je regarde vers le bas et le bord de la route au lieu de viser la sortie du virage, m’entraînant mécaniquement vers une chute certaine. Des erreurs fatales. Oui, j’aurais pu éviter la chute, j’aurais pu m’arrêter et analyser le virage, j’aurais pu sortir les pieds, bref, je me suis planté et ça va impacter l’esthétique de ma moto. Mais cela permet au moins de faire un bilan des erreurs bêtes à moto !

Julien
Montpellier, France

Originaire du sud de la France, je partage à travers ce blog mes balades moto au guidon de ma Desert Sled Scrambler Ducati.