Nouvelle moto : mes critères de sélection

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La Ducati, c’est fini ! J’ai pu le partager dans les deux derniers articles avec le prix de vente de la moto et la façon de vendre entre particuliers sur Leboncoin. Aujourd’hui, l’objectif est de parler de la nouvelle moto ! Je vais détailler mes critères, et balayer une douzaine de marques pour arriver à un top 3 des motos que j’envisage à l’achat.

Motivations

Cela fait un moment que j’avais envie de changer de moto, presque 2 ans, depuis 2022.

Non pas que mon ancienne moto, la Ducati Scrambler en version Desert Sled, ne me convenait plus, mais j’avais envie de changer, de partir sur un autre modèle, d’avoir de nouvelles sensations.

Peut-être que la mise en place du contrôle technique pour les motos de plus de 5 ans est aussi devenue une limite de temps que je ne souhaite plus dépasser.

J’avais déjà pu le partager lors de l’achat en 2019, puis lors du bilan des 12 000 et des 32 000 km : initialement, j’avais en tête de ne garder cette Ducati que 1 ou 2 ans. L’objectif est donc largement dépassé ! J’ai pris beaucoup de plaisir, mais il est temps de tourner la page.

Ducati Scrambler Desert Sled

L’idée est donc aujourd’hui de savoir si je veux :

• Revenir vers un roadster routier pour prendre du plaisir sur la route, comme à l’époque de mon ancienne Honda CB650F ;
• Accentuer la pratique du tout-terrain avec un trail off-road et une jante de 21 pouces à l’avant pour aller bien au delà de ce que la Desert Sled propose ;
• Me diriger vers un trail routier pour envisager des voyages plus confortables avec une grande autonomie et une protection au vent.

Honda CB650F

Finalement, j’écarte une déjà une possibilité : le off-road. J’aime bien le look de ces motos d’aventure, la Ducati DesertX est d’ailleurs la moto que je trouve la plus jolie aujourd’hui, mais acheter ce genre de moto ne vous donne pas la capacité de rouler dans les chemins. Cela s’apprend et il y a d’ailleurs de nombreux centres de formation, que ça soit chez Honda, Yamaha, BMW, ou Ducati en Italie ou de manière ponctuelle dans certaines villes. Je souhaite acheter une moto prête à rouler et compatible avec mon permis A, sans devoir « apprendre » une nouvelle discipline.

La DesertX peut être vue comme l’aboutissement off-road de la Desert Sled

Ma recherche est donc « 100% route » :

• Soit un roadster, donc une moto dépouillée ;
• Soit un trail routier qui peut être, selon les modèles, une base de roadster mais avec de l’équipement supplémentaire, ou un trail off-road qui a été simplifié.

Critières

Pour ce changement de moto, j’ai donc réfléchi à des critères pour m’aider à choisir en essayant d’être factuel :

Il y a également quelques points « bonus » avec de l’équipement que j’aimerais bien avoir de série ou en option :

Enfin, il y a un dernier critère très subjectif : celui de l’origine de la marque. J’exclus toutes les marques chinoises. Si ces marques commencent à proposer des modèles qui tiennent la route, l’argument numéro 1 reste le prix et justement, le prix n’est pas un critère pour ma sélection. Je ne veux pas me brider en mettant une limite de budget, de peur de louper un modèle à quelques euros près.

Mon budget n’est pas illimité

En fonction du prix de la moto « parfaite », je m’adapterais, par exemple en attendant une baisse de prix, ou en regardant sur le marché de l’occasion. Une moto entre 10 000 et 15 000 € me semble acceptable. Mettre plus ne serait pas « raisonnable » par rapport à mon utilisation plutôt orientée balades tranquilles le week-end.

Modèles par marque

Par simplicité, je vais balayer différents modèles par ordre alphabétique de leur marque. Ce sont des motos qui sont disponibles en neuf en concession en France en 2024. Les prix que je vais évoquer sont les prix « à partir de » sans option et sans frais administratif.

Je ne vais pas citer toutes les marques, car certaines n’ont aucun modèle qui me correspond, par exemple Harley Davidson ou Kawasaki.

Aprilia

Pendant un temps j’avais envisagé chez Aprilia la Tuareg 660, le trail off-road concurrent avec la Ténéré 700 de Yamaha. Un look étrange, surtout la face avant, un prix élevé pour une marque qui n’a pas une image solide, sans oublier la mauvaise publicité du site du repaire des motards où à l’occasion d’une chute à faible allure dans un chemin, le journaliste-essayeur en a eu pour plus de 10 000 € de frais de réparation avec des temps d’attente très important pour recevoir les pièces détachées ! Et comme les motos « off-road » ne font plus parties de ma recherche, j’élimine ce modèle.

Aprilia Tuareg 660

Reste la Tuono 660, avec le même moteur mais en version roadster. Le prix est contenu et dépasse tout juste les 10 000 €, il y a une bonne autonomie autour de 300 km, la puissance de 95 cv est convenable, le tableau de bord est en couleur. C’est une moto de conception moderne. Ce modèle rentre dans mes critères mais pourtant je ne me projette pas sur un achat. Son look est trop proche la version sportive RS 660.

Aprilia Tuono 660

Benelli

Malgré un nom italien, il s’agit désormais d’une marque chinoise au sein du groupe QJMotor. Pas de suspens, j’ai décidé d’exclure de ma sélection les marques chinoises, d’autant plus celles qui essaient de le masquer. Chez Beneli, la TRK 702, un trail plutôt routier, aurait pu s’envisager avec son gros réservoir de 20 litres, son tableau de bord couleur, sa garantie de 3 ans, mais son poids de presque 240 kg pour une puissance de 70 ch est éliminatoire !

Benelli TRK 702

BMW

Première marque premium de ma sélection par ordre alphabétique, chez BMW, c’est plutôt la F900XR qui a longtemps été dans mon top 3. C’est un trail routier, les jantes sont en 17 pouces, il y a une faible consommation de 4,2 l/100 km, et un tableau de bord couleur. Le prix est assez contenu pour la marque (un peu moins de 12 000 €). Mais le poids de 219 kg et surtout son moteur produit par Loncin, donc une marque chinoise qui commercialise d’ailleurs aussi en France des motos sous la marque « Voge », élimine ce modèle. On achète pas une moto allemande pour rouler avec un moteur chinois !

BMW F900XR

J’ai réfléchi pendant 2 ans à ce changement de moto. Pendant cette période, chez BMW des modèles ont évolué. Le couple F750GS et F850GS est devenu en 2023 la F800GS et F900GS, toujours équipées avec le moteur Loncin. La première étant la déclinaison plus abordable et plus routière que la deuxième. Cette nouvelle F800GS est proposée à 11 290 €, ce qui est d’ailleurs plus abordable que la F900XR. Mais finalement, elle est un peu lourde, moins puissante et a une jante de 19 pouces à l’avant. Elle a un meilleur look, dans la lignée des GS, elle se veut plus « valorisante ». C’est sûrement un bon choix pour celui qui veut rentrer dans la famille BMW tout en occultant l’origine du moteur (chinois). Mais comme pour Aprilia, je ne me projette pas dans cette gamme.

BMW F800GS

CFMOTO

CFMOTO, marque chinoise, initialement importée en France pour ses quads, propose désormais une gamme de motos. Sa « légitimité » s’est d’ailleurs renforcée lorsque la marque a été choisie par KTM pour sous-traiter la fabrication de ses moteurs, voire carrément la production de modèle comme la 790 Duke. Et justement, dans le catalogue de cette marque il y a un roadster qui se démarque : le 800NK Advanced.

C’est un clone de la 790 Duke, mais on trouve un écran tactile de 8 pouces, au format tablette compatible avec Apple CarPlay sans fil ou Android Auto. La garantie est même de 5 ans pour rassurer les clients. Poids très contenu de 189 kg comme une KTM, moteur de 95 cv, cycle de révision tous les 15 000 km, et un look finalement très réussi, on pourrait presque voir l’ancienne Honda Hornet. Sauf que cette moto ne se vend pas, personne ne veut prendre le risque d’acheter chinois. La popularité d’un modèle sur le marché de l’occasion est aussi un critère que je me dois d’intégrer dans ma sélection.

CFMOTO 800NK Advanced

Ducati

Venant d’une Ducati Scrambler, forcément la réflexion de rester dans la même marque s’est posée. La nouvelle génération de Scrambler n’a jamais été envisagée : mon objectif est de « changer » de moto. J’avais essayé dans le passé la Multistrada 950 devenu Multistrada V2. Je la trouve finalement ancienne dans sa conception, elle est lourde (220 kg), et malgré son réservoir de 20 litres, elles consomme beaucoup (5,9 l/100 km).

J’aime beaucoup le look de l’Hypermotard 950 qui a le même moteur V2 : un peu plus légère mais avec un réservoir beaucoup plus petit, donc avec une autonomie en baisse. Sa hauteur de selle, à l’image du prix, est trop élevée selon mes critères. 2024, c’est aussi l’arrivée de l’Hypermotard Mono. Même look que l’Hypermotard 950 mais avec des défauts accentués : réservoir encore plus petit, selle encore plus haute. C’est plus une moto « jouet » qu’une moto de voyage.

Ducati Multistrada V2

Ducati Hypermotard Mono

Finalement, c’est le Monster 950, toujours avec ce moteur V2, qui m’intéresse le plus dans la gamme actuelle Ducati. Un look moderne, certains diront moins italien et plus japonais, une nouvelle livrée blanche que j’aime bien, bien équipée (shifter, clignotants à balayage, embrayage hydraulique, etc.). La consommation de 5,2 l/100 km et le prix qui a bondi de 1 000 € depuis son lancement sans justification sont cependant des points noirs. C’est pourtant la première moto qui rentre dans ma sélection.

Ducati Monster

Honda

Après le succès de l’Africa Twin, Honda a décidé de surfer sur la vague des anciennes appellations pour sortir deux motos avec un même moteur bicylindre de 755 cc : CB750 Hornet pour le roadster et XL750 Transalp pour le trail off-road. Les deux motos partagent la même conception simple, un prix de base abordable, mais avec un look plutôt fade.

Si la Transalp n’a jamais été envisagée car sa jante de 21 pouces à l’avant et 18 à l’arrière la destine à un usage off-road, la Hornet rentre dans mes critères. Jantes de 17 pouces, consommation de 4,35 l/100 km, poids de 190 kg, hauteur de selle de 795 mm et un prix à partir de 7 999 €. C’est même la moto la plus vendue en France depuis sa sortie. La Hornet est donc la deuxième moto que je sélectionne, et elle met déjà en difficulté le Monster qui avec son prix de 12 000 € est 50% plus cher que cette japonaise !

Honda CB750 Hornet

Honda XL750 Transalp

Husqvarna

Husqvarna, c’est une marque du groupe Pierer Mobility avec KTM et GasGas. Pour 2024, la surprise est venue de la Svartpilen 801, le clone technique de la 790 Duke et donc aussi de CFMOTO 800NK. C’est un roadster avec un bicylindre de 800 cc mais avec un look orienté Scrambler / néo-rétro, notamment avec son phare rond. Poids contenu (moins de 200 kg), puissance raisonnable (95 cv), jantes à bâtons de 17 pouces, prix de 11 299 € et garantie de 4 ans, ce modèle entre lui aussi dans ma sélection. Mais finalement, ce n’est qu’une déclinaison du 800NK vendue 2500 € de plus, sans CarPlay, sans garantie 5 ans. Pas sûr non plus que la demande en occasion dans quelques années soit élevée pour ce modèle.

Husqvarna Svartpilen 801

KTM

L’orde alphabétique fait que KTM n’est abordé que maintenant, après CFMOTO et Husqvarna qui proposent pourtant les mêmes motos, mais avec un look différent. Inutile donc d’évoquer le roadster 790 Duke. Chez KTM, la surprise vient de la 890 SMT, une moto cross-over mélange de roadster, de trail et d’hypermotard. Une moto voulue comme une concurrente de la S1000XR chez BMW ou pourquoi pas de la Multistrada V4 RS. Jantes de 17 pouces, poids de 194 kg et puissance de 105 cv comme un roadster, mais hauteur de selle de 860 mm et prix de 14 599 €, comme un trail. Le résultat est finalement très clivant. KTM ose, et j’aime cette prise de risque. Mais ce ne serait pas raisonnable d’envisager ce modèle à l’achat.

KTM 890 SMT

Moto Guzzi

Quand j’avais acheté ma Ducati Scrambler en 2019, j’avais aussi repéré chez Moto Guzzi, autre marque réellement italienne, une V85 TT. Pour 2024, une variante Strada (donc « route ») arrive au catalogue. Son gros point fort est le réservoir de 23 litres avec une consommation de 4,9 l / 100 km. Malheureusement, elle reste lourde (226 kg) pour une puissance modérée (80 cv). Malgré son équipement en retrait par rapport à la V85 TT, son prix reste élevé (12 499 €) car c’est celui de la TT qui a été augmenté pour justifier le positionnement de la Strada dans la gamme !

Moto Guzzi V85 Strada

Royal Enfield

Marque historique anglaise qui est devenue indienne, les Royal Enfield commencent à se moderniser. Le modèle du renouveau en 2024 est l’Himalayan 450, un trail typé tout-terrain. Mais si la puissance de 40 cv est d’emblée un point noir, c’est presque le double de l’ancien modèle qui ne faisait que 24 cv et qui a pourtant eu du succès en Europe ! Cela a le mérite de proposer une faible consommation de 3,6 l/100 km et donc d’avoir une autonomie conséquente avec son réservoir de 17 litres. Le poids a lui aussi été maitrisé autour de 200 kg, mais n’oublions pas la puissance de 40 cv.

Ce moteur de 450 cc va aussi se décliner en Scrambler avec la Guerilla 450 et en Custom avec le Shotgun 450. Cette Himalayan 450 est trop typée off-rod pour moi. Royal Enfield, marque indienne, n’est également pas une marque que j’envisage. Je préfère me concentrer sur l’Europe et le Japon.

Royal Enfield Himalayan 450

Suzuki

Le Japon, justement, parlons-en avec Suzuki. Sur le déclin depuis des années, le constructeur revient avec un bicylindre 800 cc décliné dans plusieurs modèles dont un roadster (8S), une routière (8R) et deux trails : la V-Strom 800 SE, version routière, ou DE « dual-expérience » pour le tout-terrain.

La SE coche presque toutes les cases : 20 litres de réservoir, 4,4 l / 100 km de consommation, hauteur de selle de 825 mm, écran couleur 5 pouces, garantie de 5 ans et prix contenu qui dépasse à peine les 10 000 €. C’est à ce stade le modèle le plus désirable de cette sélection. Le poids de 223 kg et sa jante avant de 19 pouces sont cependant des points faibles selon mes critères. C’est donc le premier trail à rentrer dans ma sélection, après la triplette de roadsters que sont les Monster, Hornet et Svartpilen.

Suzuki V-Strom 800 SE

Triumph

Retour en Europe avec Triumph. Je passe sur la nouvelle gamme « made in India » avec le monocylindre 400 cc décliné dans la Speed 400 et le Scrambler X 400 : petit prix autour de 6 000 €, petite consommation de 3,5 l / 100 km mais aussi petite puissance de 40 cv et des prestations basiques. Triumph commercialise ses deux modèles en Europe en réponse à Royal Enfield, mais son marché de prédilection sera l’Inde, là où elles sont produites. Je ne suis pas sûr que les clients attendent de Triumph des modèles low-cost.

Triumph Speed 400

Triumph Scrambler X 400

Depuis son annonce, il y a un modèle que je regarde de près : la Tiger Sport 660. Petit trail routier, moteur 3 cylindres, version voyageuse du roadster Trident 660, consommation de 4,5 l / 100 km, réservoir de 17,2 litres et prix à 9 695 €. Le tableau de bord est en couleur, même s’il est très basique. Bref, une Triumph d’entrée de gamme qui porte peut-être mal son nom : elle aurait pu s’appeler « Trident GT » au lieu de « Tiger Sport ». Mais sans hésitation, cette Tiger Sport 660 rejoint ma sélection de trails routiers à côté du V-Strom 800 SE.

Triumph Tiger Sport 660

En fait, quand on pense Tiger chez Triumph, on pense à la Tiger 900 GT (ou Rally), mais on commence à avoir un modèle qui consomme beaucoup (plus de 5,2 l / 100 km), qui est haut de selle, lourd, cher (presque 15 000 €) et finalement pas si puissant avec seulement 95 cv en 2023, mais désormais 108 cv pour le millésimé 2024.

Triumph Tiger 900 GT

Yamaha

Ultime marque de ma sélection, avec Yamaha. Je passe sur les roadsters, notamment la MT-09, ou sa déclinaison néo-rétro avec la XSR-900, car au fil de ma réflexion, c’est plutôt la catégorie des trails routiers qui s’est démarquée. Et justement, Yamaha est très fort dans ce domaine avec la MT-09 Tracer, devenue Tracer 900 puis Tracer 9.  Cette Tracer 9 est une référence, qui est très populaire avec son moteur 3-cylindre comme chez Triumph. Elle équipe même les forces de l’ordre. Cela reste un modèle que j’estime trop imposant, trop gros, presque trop bien équipé par rapport à ce que je recherche, notamment dans sa version GT+.

Yamaha Tracer 9

Mais justement, Yahama a une proposition alternative avec la Tracer 7. Dérivée de la MT-07, moto la plus vendue en France pendant presque 10 ans jusqu’à l’arrivée de la Hornet, moteur bicylindre qui équipe aussi la Ténéré 700, faible consommation de 4,3 l / 100 km, réservoir de 17 litres, nouveau tableau de bord en couleur de 5 pouces avec connectivité bluetooth de série depuis 2023 et un prix contenu de 9 299 €. La base technique commence à dater (pas de fourches inversées), mais ça semble une moto efficace qui remplit parfaitement sa tâche. Concurrente directe de la Tiger Sport 660, je ne pouvais pas sélectionner l’une sans l’autre.

Yamaha Tracer 7

Sélection

A la suite de cette première sélection, 6 modèles ont été identifiés, avec trois roadsters et trois trails routiers :

Conclusion

L’envie de changement a été la plus forte, je sors donc de ma sélection les marques et les types de moto déjà possédés, c’est-à-dire pas de Honda ou de Ducati, et pas de roadster ou de scrambler. Ne reste donc plus qu’à choisir parmi ces trois trails routiers de moyenne cylindrée.

Ma sélection finale, cette fois-ci par ordre de préférence, est la suivante :

1. 🥇 Suzuki V-Strom 800 SE
2. 🥈 Triumph Tiger Sport 660
3. 🥉 Yahama Tracer 7

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